Je suis comme un oiseau sans ailes, je vole vers le ciel encombré de nuages, qui d’ailleurs m’empêche d’avancer correctement.
Mes petites ailes si fragile commencent à se briser de l’intérieur, car tu n’es plus à mes cotés!
J’aimerai tant avoir un instant de tes sourires, si vifs et si tendre à la fois, qui me permettrait de retrouver cette joie d’antan, celle qui manque tant.
Reviens vers moi s’il te plaît pour que je puisse regagner mes ailes du passé.
Pour pouvoir goûter de nouveau au péché de ta peau, et me sentir revivre grâce à toi, oiseau de ma passion.
- J'écris le mot agneau Et tout devient frisé : La feuille du bouleau, La lumière des prés. - J'écris le mot étang Et mes lèvres se mouillent : J'entends une grenouille Rire au milieu des champs. - J'écris le mot forêt Et le vent devient branche. Un écureuil se penche Et me parle en secret. - Mais si j'écris papa, Tout devient caresse, Et le monde me berce En chantant dans ses bras.
Maurice CARÊME
Un papa rapluie Qui me fait un abri Quand j'ai peur de la nuit.
Un papa ratonnerre Je ne sais pas quoi faire Quand il est en colère.
Un papa rasol Avec qui je m'envole Quand il rigole.
Un papa tout court Que je fête en ce jour Avec tout mon amour.
Pierre Ruaud
POUR MON PÈRE
Mon père aimé, mon père à moi, Toi qui me fais bondir Sur tes genoux Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire Que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux Quand ton sourire Éclaire tout sous notre toit.
Je me sens fort, je me sens roi, Quand je marche à côté de toi.
On préfère se détourner Des regards qui donnent envie ; On préfère se détourner, Et stopper là le cri. Le cri des yeux, Celui qui est tout près, Le cri des yeux, Celui qui va t'engager.
Le cri des yeux, Celui qui va te rendre gai ; Le cri des yeux, Qui vont te faire pleurer.
On préfère se détourner plutôt que de prendre le risque d'un moment nous confier Nos carcasses léthargiques.
C'est vrai que l'enjeu est grand ! Partager un regard c'est fascinant De là, ton image peut se briser, Te foutre à poil, te démasquer.
L'amitié L'amitié est une lumière dans le noir, Une étoile dans la nuit, Un bout en moins de désespoir, La chaleur qui nous tient en vie. L'amitié est fragile et forte, Longtemps elle est cherchée, Lorsque la chance nous l'apporte, Il faut savoir la garder.
Voici pour toi la fleur du printemps. Quelques brins de bonheur Son destin sera entre tes mains. En ce jour du 1er mai Pour t’apporter, chance sur ces longs chemins. Je t'offre ce poème, cet ornement. C’est bien peu Mais c'est avec mon coeur Et bien sincèrement. Que je te tends ce bouquet parfumé. Si petit avec des milliers de brins. Il me rappelle un si joli visage. Un sourire beau et reposant. Comme ce jour de 1er mai. Si doux, si pur ; dans ce paysage. Un don de la nature tout simplement. Ravivée par la fraîcheur du matin. Voila pour toi quelques brins de muguet. La fleur de l’amitié venue des temps lointain. Cueilli dans les champs, les prés, au bord des rivages. Je t’offre la lumière de la réalité. Voici pour toi la fleur du printemps Un bouquet aromatisé du bonheur. Conquis par l’histoire de l’humanité
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l'ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.
Au Texas, où l'aurore A des parfums de violette, Un frisson de mandore Fait chanter toutes les fauvettes Avec leurs tresses brunes Et leurs yeux de velours A qui cherche fortune Elles donnent l'amour
Dès que le jour a fui Elles s'en vont légères Et, de l'ardente nuit, Font goûter le mystère Les baisers de passion De ces fauvettes brunes Sont la folle chanson Qui monte au clair de lune Le "gaucho" qui chemine Dans la "Sierra" mystérieuse Presse sur sa poitrine Sa tendre fauvette amoureuse Il a le coeur en fête En cette nuit d'été Car, tout bas, la fillette Lui promet sa beauté
Dès que le jour a fui Elles s'en vont légères Et, de l'ardente nuit Font goûter le mystère Les baisers de passion De ces fauvettes brunes Sont la folle chanson Qui monte au clair de lune
Hélas! Il doit quitter Ce doux pays de rêve Il emporte là-bas L'espoir et la fortune Mais son coeur restera Chez les fauvettes brunes
Si je dois mesurer la distance des nuits Compter tous les rêves bleus où tu me séduis Calculer de nos jours les longs traits de lumière Je chiffre de l’amour l’éternelle croisière
Dans mon somme d’hier, c’était encore toi Je rêvais, tu venais, tu étais près de moi Tes mains troublaient mon cœur, des yeux tu m’as souri Mon amour et le tien, j’ai senti l’infini
Des milliers d’étoiles dans ton regard éclairent Tel un chaud soleil dont les rayons se libèrent Toutes mes nuits passées dans ce beau paysage Où les saphirs bleu nuit ornent ton doux visage
Tu es le velouté, l’ange de l’innocence Le bonheur de ma vie, fontaine de jouvence Tu colores mes nuits ta tendresse éblouit Mon âme dans tes bras qui vole et s’épanouit
Puis tu me chuchotes un murmure interdit D’une passion tendre " oh ! Chérie, tu rougis ! " Je ne peux plus bouger, mon cœur s’est arrêté Je ferme les yeux sur une telle beauté
« Je t’aime » se dirait dans un banal duo Sans chaleur, sans couleur, ni passion ni écho Mais toi je t’aime trop, j’inventerai un autr' verbe… Mais mon réveil sonna, d’un timbre trop acerbe
Ton sourire est mon soleil.. Ta tendresse est merveille... Tu es la lumière qui m'illumine, Une étoile qui me fascine...
Contre toi, je suis libéré(e)... Dans tes bras, j'aime m'envoler... Avoir l'impression d'avoir des ailes, La sensation de toucher le ciel...
Il y a eu des temps magiques, Des instants romantiques... Des périodes difficiles... Des chagrins, des moments fragiles...
Mais voilà un petit bout de chemin, Que nous avançons main dans la main... Et pour la Saint Valentin, fête des amoureux, Ma plume t'écrit ces mots heureux...
Jardinons notre amour avec tendresse... Pour que notre relation jamais ne cesse...
Valérie S. (Art et Poèmes)
Poème
Mon coeur, mon ange, mon amour, J’aime être à tes alentours Et quand j’attends ton retour Le bien-être me savoure…
Comme un arc-en-ciel en coeur Les couleurs font mon bonheur Tu es mon bel embaumeur Avec toutes tes douceurs…
J’aime ton corps et ton âme Que mon esprit me réclame Quand tes doux gestes me calment L’amour en moi s’en exclame…
Je t’aimerai pour toujours Comme on peut croire en l’amour J’aime quand tes bras m’entourent Loin des appels au secours…
Que j'aime du tango l'origine argentine, La cadence hachée et venue des pampas, Quand mon corps par ton corps épouse tes appas A la fleur de nos sens aiguisés je butine.
Le rythme s'accélère ou s'arrête, mutine Et comme une liane ondulant à mes bras Tu fais les salidas et les habanéras, La danse nous convie à la rive divine
Et je suis Pampéro et toi Carmélita Par le même transport unis vers La Plata Indifférents à tout ce qui n'est pas musique.
Ma main guide ton dos au schème compliqué, Mon pied bloque le tien, pivot sur le parquet Et tu flagelles l'air de ta jambe impudique.
Une caresse a mille facettes Une caresse se fait coquette Elle est la douceur d’une main Elle est la chaleur d’un demain.
Une caresse n’est que tendresse Une caresse jamais ne blesse Elle est le velouté d’un doigt Elle est le charme d’une voix.
Une caresse est légère telle une plume Une caresse se déguste parfois se hume Elle est ferme et pourtant aérienne Elle est mienne et devient tienne.
Une caresse n’est qu’onctuosité Une caresse est toute en virtuosité Elle est si humble, pleine d’égard Elle est l’aménité d’un regard.
Une caresse est un suave murmure Une caresse a l’acidulé d’une mûre Elle est le goût intime d’une peau Elle est l’égarement d’un radeau.
Une caresse est une sucrerie frivole Une caresse est une tendre obole Elle est le souffle d’une bouche Elle est la fraîcheur d’une douche.
Une caresse se décline sans fin Une caresse se déguste sans faim Elle est de l’amour le langage Elle est le fossoyeur des barrages.
Je te les offre ces moelleuses caresses Que ton corps s’abandonne et paresse Quand mes mains sur lui vagabondent Afin que de sensations ton esprit s’inonde.
Une caresse est un exquis effleurement Une caresse est le ralliement des amants Elle est le pouvoir d’arrêter le temps Elle est un envol pour le firmament.
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager : " Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant ! En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre ! Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur ! Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles , Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête, Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier, Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez, Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
JOYEUX NOËL 2011
A vous tous mes amies , amis
Amitiés et plein de bonnes choses à vous tous
Soyez sages sinon le Père NOËL ne vous laisseras rien ?
Merci coryphee de ce joli poème rien que pour moi !!
IL Y AS TANT DE FACONS D' AIMER
Il y a tant de façons d’aimer Qu’on ne sait parfois laquelle donner Mais maintenant je veux l’avouer La plus belle est encore l’amitié C’est toujours la plus sincère Et celle qui dure la plus longtemps Aimer simplement du fond du cœur Prêt à tout pour cet ami de cœur Il y a tant de façon d’aimer Et si peu de gens qui s’aiment Pourquoi le monde est-il si laid Alors qu’il y a tant de belles choses ? Pourquoi tant d’indifférence, D’injustices et de peurs ? Aimer est un beau mot, Mais encore faut-il l’appliquer… Moi je préfère t’aimer Simplement en amitié Ça viendra du fond du cœur, Et ça durera l’éternité