-
Bonjour mes amies ,amis
Bonne semaine avec un beau début de printemps !!
Mais la pluie a fait son apparition
Je pense bien à vous et je passerai chez vous
bientôt
Toute mon amitié et un panier de bisous
Jacotte
Idylle
Tu voulais que je te dise
le secret du printemps.Moi je suis pour le secret
tout comme le sapin.Arbre dont les mille petits doigts
indiquent mille petits chemins.Je ne te dirai jamais, mon amour,
pourquoi le ruisseau coule lentement.Mais je placerai dans ma voix stagnante
le ciel cendré de ton regard.Tourne autour de moi, petite brune !
Fais attention à mes petites feuilles.Tourne encore autour de moi,
en jouant à la noria de l'amour.Ay ! Je ne pourrais te dire, même si
je voulais,
le secret du printemps.Federico García Lorca
12 commentaires -
À la rencontre du printemps
Cheveux au vent
Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.Des arbres, des toits, des auvents,
Il pleut des milliers d'hirondelles.
Le soleil verse sur les champs,
De pleins paniers de fleurs nouvelles.Cheveux au vent,
Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.Prenons nos trompettes gaiement
Et sonnons la mort de l'hiver.
La terre est comme un agneau blanc
Dans les bras nus de l'univers.Cheveux au vent,
Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.Maurice Carême
9 commentaires -
Voici quelques mots parfumés
Pour le cœur vous égayer
Pour vivre le bonheur pleinement
Nous devons semer émotions et doux sentiments
Et je voudrais vous régénérer de toute ma gaieté
Car je ne doute point que vous le méritez
En tout bien tout honneur
J’aimerais vous verser mes plus belles couleurs
La vie s’écoule rapidement
Qu’il faut profiter des instants présents
Permettez moi de vous colorer le cœur
Avec la magie des mots tout en douceur
Vous m’inspirez vraiment
Et ça vous fait du bien certainement
Aucun geste est inutile
Tous les bons sentiments sont loin d’être futiles
Même si vous êtes beaucoup entouré
Une chaleur de plus n’est pas à négliger
Alors savourons si vous le désirez
Le plaisir de se comprendre et de se partager
La symphonie d’une tendre amitié.
Jacotte
10 commentaires -
-
Ode à l'amour
De quel légendaire pays proviens-tu
Toi l’extraordinaire sentiment qui éveille et tue
De quelle dimension as-tu été modelé
Toi l’Amour qui est tant convoité
Ton profond regard hypnotise et aveugle parfois
Et tes longues mains jouent avec nos joies
Ton parfum donne l’ivresse et l’euphorie
Que tu verses d’un inégal partage dans nos vies
Et chacun rêve, ne serait-ce seulement
Que le bruit de tes pas d’entendre doucement
A l’entrée de son existence
Pour enfin avoir le privilège de ta présence
Emanes-tu d’une lointaine galaxie
Ou découles-tu d’un fleuve qui jamais ne se tarit ?
Toi, flambeau de l’éternité
Qui vacille tellement souvent
Sous le moindre souffle du vent
Pouvant s’éteindre à tout moment et à jamais
Que tu viennes de l’Enfer ou du Paradis
Qu’importe ! Amour, immense être aux longs bras
Si j’ai entendu le bruit de tes pas
Je ne me plaindrais pas de ta mélodie
Même si je l’espère infinie
Et qu’elle ne joue qu’un instant dans ma Vie
Génie ou messager, qu’importe ! Lucifer ou archange
Qu’importe ! si ton appel est une louange
Un doux chant berçant le cœur
Pour balancer entre deux accords mon Bonheur
5 commentaires -
Biographie d'Annie Girardot
Annie Suzanne Girardot, née le 25 octobre 1931 à Paris 10e, et morte le 28 février 2011 à Paris1, est une actrice française.
Annie Girardot suit des études d'infirmière à Caen.
Mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la Comédie. Élève au conservatoire de la rue Blanche (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose Rouge, à Montmartre, sous le nom d'Annie Girard, ou au Lapin agile...) et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry.
En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix et est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».
Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films sans ambitions, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.
Elle démissionne finalement du Français à contrecœur pour se consacrer entièrement au cinéma. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par Luchino Visconti pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais.
Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devint son rôle fétiche et préféré, qu'elle reprend régulièrement jusqu'en 2002.
Au cinéma, elle est l'actrice française la plus populaire des années 1970, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites et les plus réussies de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc.
De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a réussi grâce à sa remarquable interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt films millionnaires au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma.
Elle reçoit d'ailleurs en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland. Mais, ayant tourné avec les grands anciens dans les années 1960 (Marcel Carné, Jean Delannoy, Gilles Grangier...), les cinéastes les plus novateurs ne s'intéressent guère à elle. François Truffaut lui écrit même une lettre désavouant la façon, très démagogique, dit-il, avec laquelle André Cayatte a traité « l'affaire Gabrielle Russier » dans Mourir d'aimer, l'histoire d'un jeune garçon amoureux de son professeur Gabrielle Russier qui sera accusée de détournement de mineur avant de se donner la mort. Ce rôle resta cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale (Ce thème sera aussi abordé par Charles Aznavour dans la chanson Mourir d'aimer).
Sa gouaille fut souvent au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne, naïvement, cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police...
Chargé d'écrire les paroles des chansons d'Annie lorsque cette dernière désira enregistrer un disque, Bob Decout est finalement devenu l'homme de cette dernière. Dix-sept ans les séparent2. En 1981, sa relation avec Bob Decout l'entraîne vers un univers différent. Lors d'une émission de Jacques Chancel, elle se met à chanter. L'émission est très moyennement appréciée. Ensuite elle monte avec Bob Decout deux spectacles musicaux Le Jour de la tortue ou Revue et corrigée conçus et mis en scène par Bob Decout sur des musiques de Catherine Lara et des costumes de Jean-Paul Gautier au Casino de Paris. Les spectacles, considérés par les producteurs comme étant bancals, ne trouvent pas de financement. Annie Girardot pour le produire va jusqu'à hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Elle perd beaucoup d'argent et doit vendre son appartement. Elle enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas. Dans Paris, une rumeur affirme qu'elle se drogue. Vers 1985, la profession lui tourne le dos...
Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables de Claude Lelouch lui permet de retrouver sa place parmi les acteurs de cinéma, de théâtre mais aussi de télévision. En 2002, elle gagne le même César pour son interprétation de mère étouffante dans La Pianiste de Michael Haneke.
Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la petite-fille de l'actrice et sa fille, Giulia Salvatori, révèlent sa maladie.
Elle publie en 2007, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (Éd. Michel Lafon), où elle consigne les souvenirs de sa mère. Dans le film "Je préfère qu'on reste amis...", elle interprète une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Depuis 2008, elle vit dans une maison médicalisée de Paris.
Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot, Ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie avec la voix de Claire Keim. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.
En 2010, dans une déclaration médiatique dans le cadre de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer[réf. souhaitée], sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus d'avoir été actrice, suite à la maladie dont elle souffre depuis plusieurs années désormais, et déclare : « Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo… Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image. » Elle meurt des suites de cette maladie le 28 février 2011.
Elle s'est mariée le 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violence conjugale, elle ne divorcera pas de lui mais ils se sépareront.
De 1980 à 1993, elle partage sa vie avec Bob Decout, un musicien rock. Dans un livre sorti en 2010, il témoigne de sa relation avec l'actrice. Il a été souvent accusé par les proches d'Annie Girardot d'avoir ruiné sa carrière et ses finances. Il déclare que pour son film Adieu Blaireau, un mauvais film, c'est Annie Girardot qui a insisté pour être dans le projet, le menaçant de le quitter si elle n'y était pas 3. Qualifié souvent de gigolo et accusé d'avoir ruiné la star, il se défend en disant « qu'elle (Annie) n'a jamais su gérer l'argent ». Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leurs responsabilités étaient communes. Il déclare : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! ».
Elle eut une liaison avec l'acteur français Bernard Fresson.
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires